Ta seule limite, c’est toi

De grandes attentes pour un petit humain

Dès le plus jeune âge, je me critiquais et me mettais une pression énorme. J’avais l’impression que tout était un test et que si je n’étais pas douée directement cela n’en valait pas la peine. Il fallait que je sois talentueuse, une prodige, la meilleure. Faire des erreurs, des ratures, éprouver de la difficulté, échouer ; cela me frustrait énormément car ça remettait en cause ma valeur. J’en concluais promptement que j’étais bête, ridicule ou encore sans talent. Je voulais être forte directement. Je croyais qu’il fallait être forte directement.

Le choix de l’inaction

Quant je commençais quelque chose de nouveau (surtout seule), j’étais donc très vite découragée. J’imaginais un autre enfant au bout du monde qui faisait mieux que moi. La pression était telle que je préférais ne rien faire… J’avais tellement peur d’être confrontée à cette possibilité, tellement peur que mes productions ne valent rien que je les ai empêché de s’exprimer. Je me suis empêchée de m’exprimer.

Au fond de mon puit

J’ai vécu dans la peur pendant trop longtemps, noyée dans des doutes et des fantasmes interminables. J’avais cessé de croire en moi, je me laissais bouffer par des fausses croyances et je me mentais à moi même. Ma descente aux enfers entamée, je m’étais abandonnée au fond d’un puit profond. Jusqu’à ce que je comprenne que c’est moi qui tenait la pelle et qu’il était tant de me créer des marches pour sortir de là.

Construire son ascension

On peut voir ce gouffre comme l’auto-sabotage, l’auto-destruction ; tous ces démons, ces pensées, ces sentiments qui te font choisir la facilité et la passivité. La pelle, utilisée convenablement, en est le remède. C’est l’action. La volonté. Et maintenant, tu décides de l’utiliser consciemment. Plus pour t’enfoncer mais pour être maître de ton destin.

Ces marches qu’on se crée ne sont pas faciles à concevoir. Elles prennent du temps. Elles ont besoins de rigueur pour se solidifier. Si on va trop vite, certaines risquent de s’effondrer sous nos pieds. Mais, ce n’est pas très grave. On peut reprendre notre pelle et fortifier les échelons cassées.

Je vois ces marches comme de nouvelles étapes de compréhension de concepts qui m’aide à construire ma résilience. Depuis que j’ai décidé d’aller vers ce que j’aspire, je suis tombée pleins de fois. J’ai essayé de tricher en prenant de grands élans à cause de mon impatience. J’ai arrêté de creuser puis j’ai jugé le puit du voisin. J’ai aussi oublié pourquoi je creusais… Mais, j’apprends. J’apprends à chaque fois que j’essaye, à chaque fois que je décide de continuer. Coup de pelle par coup de pelle, je m’enlève des poids. Et alors, je comprends pourquoi je creuse, pourquoi j’ai tant envie de grimper.

Je vais y arriver. Tu vas y arriver. Et même si tu penses que c’est trop tard, ou que sais je. N’oublie pas que le meilleur moment pour creuser, c’était hier mais le bon moment c’est aujourd’hui.

Alors ? Prêt pour cette ascension ? 😃

J’espère que cet article pourra t’aider, te consoler, te rassurer. Je t’invite à N’hésite pas à laisser un commentaire et à creuser 😉

N'hésite pas à partager ;) Merci !

N'hésites pas à laisser un commentaire

Retour en haut